L’élément essentiel pour rendre un contenu agréable aux yeux du lecteur, c’est sa mise en forme. Bien avant la couleur et les illustrations qui viendront compléter votre présentation Powerpoint, votre plaquette commerciale ou votre flyer, le choix de la police d’écriture est la première étape à laquelle le rédacteur doit s’atteler. La typographie attire l’œil et facilite la lisibilité et l’efficacité du message. Cette dernière contribue au processus de compréhension et d’assimilation de votre texte.

Les possibilités en matière de polices de caractères sont immenses ! Malgré cela, il y a  certaines règles à suivre pour que votre contenu soit impactant. Ainsi, dans un monde où l’écriture manuscrite a laissé sa place à la typographie, il est bon d’exceller dans le domaine.

Choisir une police d’écriture qui vous corresponde.

La police de caractères utilisée influence la manière dont les internautes perçoivent vos contenus. Plus qu’un simple aspect design, la police doit coller à votre image et doit véhiculer vos valeurs. C’est elle qui indique si vous êtes un organisme sérieux, formel, décontracté, créatif…

Le jeu des cinq familles typographique.

Depuis la création du web, il existe cinq grandes familles de fonts :

• Serif : polices à empattement (ex : Times New Roman, New York, Baskerville, …). Elles symbolisent le respect, le confort et les traditions. Cette police de caractères aurait sa place sur un site internet pour le patrimoine d’un village ou pour un créateur de meuble.
• Sans Serif : polices sans empattement (ex : Outfit, Proxima nova, Gilroy, …). Celles-ci viennent désigner les objectifs, la modernité et la stabilité. On la voit souvent utilisée pour des agences de communication ou bien des salles de sport.
• Cursive : polices simulant l’écriture à la main, aussi appelées « manuscrites » (ex : Mea culpa, Alex Brush, Waterfall, …). Plus élégantes, ces dernières viennent incarner la créativité, la légèreté et le bien-être. Nous les retrouvons principalement dans les salons de massages et de coiffure.
• Fantaisie : polices décoratives, utilisées surtout pour des titres (Impact, Vintage King, Riffic, …). Pour les parcs d’attractions, ces typographies ont leur place, car elles expriment l’amitié, l’amusement et l’originalité.
• Monospace : polices à largeur fixes (ex : Courier, Lucida Console, Monaco). Ces caractères imitent les machines à écrire. Elles ne sont pas très souvent utilisées, puisqu’au point de vue du design, ces dernières sont trop brutes mais continuent d’exister sur les sites internet traitant de périodes passées comme la seconde guerre mondiale.

Fuyez ces polices de caractères !

Certaines typographies ont été si longtemps utilisées par des professeurs de collèges et lycées allergiques au design qu’elles sont devenus synonymes d’amateurisme. À moins de les utiliser avec EXTRÊME prudence, il faut fuir comme la peste les polices d’écriture : Comic sans MS ainsi que Papyrus.

C’est pourquoi, il faut absolument éviter les polices par défaut données par les logiciels de traitement de texte comme Microsoft Word ou InDesign. Ils vous donneront de l’Arial et du Times New Roman, c’est trop basique, trop générique. Choisir une typographie plus personnelle sera déjà un moyen de sortir du lot et d’indiquer que, pour vous, tous les détails comptent.

Jouer avec les familles de polices.

Pour la rédaction de cet article de blog, avec notre pôle graphisme, nous avons trouvé des « trucs et astuces » sur l’harmonisation de contenu. Le conseil qui est revenu le plus souvent, et donc le plus important, c’est qu’il doit y avoir MAXIMUM deux polices d’écriture par projet. En effet, afin de donner du relief au contenu, il est préférable d’utiliser une typographie différente pour les titres et pour le corps du texte. Un combo efficace et visible un peu partout est le mix entre les deux familles de polices : Sans Serif et Serif. Cependant, vous vous doutez bien que quelques changements sont à prévoir : vous pouvez changer la graisse de votre police, la rétrécir et modifier la couleur.

N’utilisez pas que des majuscules.

Notre cerveau assimile et comprend nettement plus vite des lettres en minuscules, car elles constituent des formes. En majuscule, la police du texte perd ses formes en grande partie. De plus, l’usage des majuscules est considéré comme agressive et déplacée.

Privilégier la lisibilité avant tout.

Quelles sont les polices les plus lisibles ? Des polices avec ou sans empattements (serif ou sans serif). C’est un débat qui continue à faire rage entre graphistes. Mais tous s’accordent sur le fait que la lisibilité d’un texte dépend d’un ensemble de facteurs tels que la longueur des lignes, la taille, le corps et la graisse des caractères ainsi que la hauteur de l’interligne (espace entre les lignes).